Taux d’ouverture email : évitez les erreurs d’interprétation
« C’est quoi un bon taux d’ouvreurs ? »
C’est une question que j’entends souvent. Beaucoup de marketeurs regardent leurs statistiques globales et se rassurent avec des moyennes autour de 20 %. Mais ces chiffres, aussi familiers soient-ils, peuvent masquer une réalité bien plus préoccupante. En email marketing, une lecture globale du taux d’ouverture peut vous induire en erreur – et impacter sérieusement vos performances.
Dans cet article, je vous explique pourquoi il faut aller au-delà des moyennes sectorielles ou des statistiques générales fournies par les plateformes, et comment analyser vos résultats par domaine (Gmail, Outlook, Yahoo, etc.) pour vraiment comprendre ce qui se passe… et éviter que vos emails ne tombent en spam sans que vous ne le sachiez.
Les limites des benchmarks et statistiques globales
Les plateformes d’email marketing affichent souvent un taux d’ouverture unique. Ce chiffre, s’il est supérieur à 20 %, peut paraître satisfaisant… mais il ne dit pas tout. Car ce score global additionne les ouvreurs de tous les domaines sans distinction.
Et pourtant, chaque fournisseur (Gmail, Outlook, Yahoo, Free, etc.) a ses propres règles de filtrage, sa propre sensibilité à la réputation de votre domaine, à vos volumes, ou à vos pics d’envoi.
Se contenter d’une moyenne globale, ou d’un benchmark sectoriel, c’est prendre le risque de passer à côté d’un problème critique de délivrabilité.
Pourquoi analyser le taux d’ouverture par domaine est indispensable
Un taux d’ouverture global peut cacher des disparités énormes. Voici un exemple réel que j’ai rencontré chez un client :
- 36 % d’ouvreurs sur Gmail ✅
- Moins de 7 % sur Outlook/Hotmail ❌
Et pourtant, la moyenne affichée sur la plateforme était autour de 20 %. Mon client pensait que ses campagnes performaient normalement, alors qu’en réalité, la moitié de ses emails n’étaient même pas vus, car bloqués dans les spams de Microsoft… depuis des mois.
Délivrabilité email, réputation d’expéditeur et effet boule de neige
Ce n’est pas un cas isolé. Lorsqu’un domaine comme Outlook ou Yahoo commence à filtrer vos emails, cela impacte votre réputation d’expéditeur. Et à terme, même Gmail peut être affecté.
Conséquences : baisse du ROI, chute de la performance globale, baisse du chiffre d’affaires, et parfois même mise sur liste noire (blacklist).
Ce que je recommande à mes clients
- Suivre les taux d’ouvreurs par domaine, sur chaque campagne
- Mettre en place un monitoring régulier de la réputation
- Éviter les comparaisons sectorielles sans contexte
- Compléter l’analyse avec le taux de clic, le chiffre d’affaires, les conversions
Conclusion : ouvrez les yeux sur vos ouvreurs
Un taux d’ouverture moyen n’est pas suffisant. Il peut vous rassurer à tort. La clé, c’est de comprendre ce que ce chiffre cache, en analysant plus finement vos données.
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